Les relations Etat-Eglise du 18e au 20e siècle
Révolution française
Refusant de prêter serment à la constitution civile du clergé, l'abbé Lechevrel du Pré-d'Auge entre dans la clandestinité...
De la Révolution à 1905, des rapports conflictuels entre Etat et Eglise. Tension bien réelle lors de l'inventaire des biens de l'église du Pré-d'Auge.
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Révolution française
Refusant de prêter serment à la constitution civile du clergé, l'abbé Lechevrel du Pré-d'Auge entre dans la clandestinité...
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LES CÉRAMIQUES DU PRÉ-D'AUGE
Au Pré d'Auge, des potiers pendant 800 ans
Des conditions favorables au développement de la poterie
De quoi le potier a-t-il besoin ? d'argile, d'eau et de bois de chauffe.
Or, le sous-sol augeron est constitué de couches épaisses d'argile de qualité et de calcaire marneux. "L'eau est abondante et facile à trouver : pour s'en constituer une réserve il suffit de creuser dans le sol et d'attendre que la mare se remplisse des eaux de pluie. Enfin, il existe dans tout le pays suffisamment de terres peu fertiles laissées en bois, taillis ou broussailles pour disposer de grandes réserves de bois de combustion.
Historique
Période gallo-romaine
Que savons-nous sur la production locale de céramiques à l'époque gallo-romaine ?
La découverte de vestiges gallo-romains n'est pas exceptionnelle à Lisieux et St Désir. Citons à Saint Désir, le théâtre amphithéâtre, l'oppidum du Castellier, à Lisieux, une villa et des thermes romains (près de l'actuel hôpital), des restes d'aqueduc, une voie romaine, les nécropoles du Grand Jardin et celle de Michelet.
L'oppidum était en quelque sorte le chef-lieu des Lexovii ; il s'étendait sur un site de 167 hectares. Le rempart avait un périmètre d'environ 5 km. Les Gaulois occupaient cet endroit depuis le 1er siècle avant J.C. C'était une des principales places fortes de tout le Nord et peut-être la plus vaste jamais édifiée en Gaule.
La nécropole du Grand Jardin fut utilisée du Ier au début du IVe siècle. Au cours des fouilles de la fin du XIXe siècle, 3000 urnes funéraires (dont 2000 brisées) ont été mises à jour. Elles avaient été produites en Normandie centrale, dans des régions du centre de la Gaule mais elles étaient aussi de fabrication locale, elles provenaient notamment des ateliers de céramique du Plateau Saint-Jacques.
La nécropole Michelet était située à 300 m de la première nécropole et du castrum. Elle fut utilisée du IVe au IXe siècle autrement dit du Bas-Empire romain à la période mérovingienne.
Les campagnes de fouilles organisées dans les années 1990 sur le site de l'ancien collège Michelet ont permis de mettre à jour 970 sépultures contenant un grand nombre d'objets : épingles, fibules, colliers et bracelets, boucles de ceinture, monnaies et bien sûr céramiques (cruches, vases, gobelets, coupes, assiettes, statuettes...
Nécropole du Grand Jardin. Vases ovoïdes (Ier-IIIe siècle)
Ces vases dont la pâte est le plus souvent orangée ou noire, sont majoritaires au sein de la nécropole du Grand Jardin. Une partie d'entre eux, du IIe siècle, provient de l'atelier antique du Plateau Saint-Jacques. (doc. Lisieux l'an Mil)
Production locale de céramiques à l'époque gallo-romaine
La ville de Noviomagus Loxoviorum a été édifiée à la confluence de l'Orbiquet et de la Touques. Elle était un lieu de franchissement du fleuve et constituait un nœud de communication entre les voies terrestres et la voie fluviale. En effet si en amont, la Touques n'était pas navigable, elle l'était jusqu'à la mer et un port fluvial existait alors au nord de la ville.
Noviomagus (étymologiquement "le nouveau marché") était un centre économique et politique. Les activités commerciales et agricoles nécessitaient une production locale de céramiques importante (ateliers de céramique du Plateau Saint-Jacques). Ateliers qui ont dû produire aussi une quantité non négligeable des milliers de céramiques (cruches, vases, urnes, statuettes...) mises à jour dans les nécropoles de la ville.
Moyen Âge
Après les invasions dites barbares (Germains et Huns), la dynastie mérovingienne (Clovis) puis carolingienne (empereur Charlemagne) dirigent le royaume de France. C'est le Haut Moyen Âge (Ve au XIe siècle), époque chaotique où les villes et les villages se désertifient ; routes et ponts sont mal entretenus, c'est une période essentiellement rurale. Le commerce est essentiellement local et fondé sur le troc. Les ateliers de potiers sont de petite taille et ont une production limitée répondant aux besoins domestiques courants.
Croisades et pèlerinages des XIIe et XIIIe siècle vont favoriser les échanges entre Occident et Orient et l'Extrême-Orient (voyages de Marco Polo). La civilisation arabe est brillante, ses richesses importantes. Les ports de la Méditerranée vont connaître un essor important, des villes comme Gènes ou Venise vont devenir des centres d'affaires très importants. Un autre foyer commercial va se développer dans les mers du nord. La France, située entre ces deux grands foyers commerciaux en Europe va également connaître un essor commercial important. Parallèlement, nombreux sont les seigneurs contraints d'accorder des chartes de commune aux villes qui vont ainsi acquérir une certaine autonomie.
Villes et bourgs vont connaître une véritable renaissance commerciale avec les marchés et surtout les foires qui avaient lieu à date fixe, trois ou quatre fois l'an. Elles attiraient beaucoup de monde : marchands étrangers, seigneurs, bourgeois, voyageurs, artisans et paysans, domestiques et valets de ferme et comme c'était aussi des moments de fête, les baladins distrayaient les badauds. Mais gare aux filous, aux coupeurs de bourses qui se mêlaient habilement à la foule pour faire eux aussi leurs affaires.
Production locale de céramiques (XIe XVe siècle)
Comme pour les périodes précédentes, le Moyen Âge est mal connu par manque de sources écrites : les archives concernant Le Pré-d'Auge et Manerbe appartiennent à des fonds dispersés et souvent perdus. La tuilerie avait presque disparu au Haut Moyen Âge mais elle réapparaît dès le XIIe siècle dans les deux paroisses.
Les premiers noyaux d'activités potières à l'origine du futur village du Pré-d'Auge vont apparaître et se multiplier. Les sources documentaires (archives et archéologie) "s'accordent à désigner cette région [région lexovienne] comme un très important centre de production céramique depuis le XIIIe siècle, à la fois par sa forte concentration d'ateliers potiers et tuiliers et par les propriétés quantitatives et qualitatives de ses productions." (Les céramiques du Pré d'Auge, musée de Lisieux).
A partir de la seconde moitié du XVe siècle, la production potière et nombre de potiers au Pré-d'Auge et à Manerbe s'accroît encore en raison de l'extension de l'aire de diffusion.
Epoque moderne
L'âge d'or de la céramique du Pré-d'Auge s'étend du XVIe à la première moitié du XVIIIe siècle
A la Renaissance, la production des potiers ne s'est plus limitée aux poteries domestiques, elle s'est spécialisée et enrichie avec la fabrication des épis de faîtage polychrome, des "suites de Palissy" et des carreaux de pavés faïencés. Cette production très originale est unique en France, unique par la grande qualité, la diversité et la quantité ce qui explique que l'aire de diffusion des céramiques a dépassé les frontières régionales. Les pavés de Joachim n'ont-ils pas été utilisés à Versailles dans la construction du "Trianon de porcelaine".
Selon Etienne Deville, conservateur du musée de Lisieux dans les années 1920, la céramique du Pré-d'Auge a été influencée par la céramique italienne. "il est possible, écrit-il, que des ouvriers italiens soient venus s'installer dans nos contrées à la suite des expéditions par-delà les Alpes."
Dès que François Ier rentre des guerres d'Italie, décide de diffuser l'art italien en France ; il attire à sa cour de grand artistes italiens comme Léonard de Vinci mais aussi des architectes, des artisans, des ébénistes. C'est d'abord à la décoration italienne que les Français sont le plus sensibles et notamment à la céramique italienne appelée "majolique" dont le décor s'inspirait des textes de l'Antiquité. Ce type de décor sera aussi utilisé par les potiers du Pré-d'Auge dans les plats richement décorés dénommés "suites de Palissy".
Le déclin
La grande effervescence artistique de la Renaissance va s'estomper avec le temps. La mode des épis de faitage, des pavés vernissés passe, les goûts changent. La production des ateliers du Pré-d'Auge et de Manerbe va décliner. Et à partir du milieu du XVIIIe siècle, les céramistes du Pré-d'Auge les potiers ne fabriqueront plus que des poteries à usage domestique. Etienne Deville, utilise le mot "décadence", il écrit : "cet art de terre qui avait brillé d'un si vif éclat durant près de deux siècles, tomba à un tel degré d'abaissement que ses produits devinrent grossiers et communs." Notons qu'Arcisse de Caumont est tout aussi sévère dans son jugement sur la poterie domestique.
Il est vrai que cette poterie n'est plus l'œuvre d'artistes produisant des produits décoratifs d'exception. Elle a une vocation utilitaire ; le potier est plus artisan qu'artiste. Il n'en demeure pas moins, que la poterie domestique du Pré-d'Auge est de grande qualité.
Les potiers du Pré-d'Auge : des paysans avant tout
Cependant, certains potiers ne peuvent plus vivre de leur seul métier. En 1787, Le Pré-d'Auge comptait environ 700 habitants; Florence Colin-Goguel estime que les potiers représentaient 1/4 à 1/5 de la population totale de la paroisse. "Leur nombre même exclut la possibilité de ne vivre que de cette activité de potier et de tuilier."
En 1777, un contrôleur écrit sur un registre fiscal à propos du Pré-d'Auge : "Les habitants n'ont d'autres occupations que celles de labourer les terres, d'élever quelques bestiaux, et de travailler à la plus grande partie à faire des pots de terre qu'ils vendent pour Lisieux, Pont-l'Evêque, Honfleur et Le Havre, ainsi qu'aux paroisses voisines..."
Dans le cadastre du Pré-d'Auge établi en 1824 (États de section des propriétés bâties et non bâties) on dénombre 22 potiers propriétaires d'un four en activité. Tous ont également des terres : pâtures, granges, jardins parfois des étables et pour six d'entre eux, une boulangerie.
Ainsi outre sa maison et son four, le potier Armand Grip possédait en 1824 : 2 parcelles de labour (avec plantation), 2 parcelles de pâture (dont une plantée), 1 jardin.
Il y avait de grandes disparités entre les potiers ; leur activité "assure, pour les
uns, un revenu accessoire, pour les autres, un revenu principal" précise F.Colin-Goguel. Ceux-là travaillaient à l'année, les autres surtout l'hiver. Mais à partir du XIXe siècle le travail du potier devint moins rentable. Pour faire des économies, il arrive que certains potiers louent à plusieurs une cour-poterie (ferme ou terres et poterie) ou qu'un potier s'associe avec son fils pour bénéficier d'avantages fiscaux.
La disparition des potiers
Au commencement du XIXe siècle, il y avait encore au Pré-d’Auge 42 fours ; en 1824, il n'y en avait plus que 22 et seulement une douzaine en 1850. Ce déclin rapide est renforcé par les risques du saturnisme, maladie bien connue à l'époque, due à la contamination par le plomb. L'emploi de la glaçure plombifère dans les ateliers du Pré-d'Auge s'était généralisé depuis le XVIe siècle pour revêtir l'extérieur et l'intérieur des vaisselles de cuisine et de table (pots à cuire, soupières, plats, assiettes, bols, cruches, pots à conserve...).
Tous les fours auront disparu à la fin du XIXe siècle.
Aujourd'hui
Si les musées et les riches collectionneurs détiennent les céramiques les plus belles du XVI et XVIIe, ils s'intéressent également (comme les brocanteurs et les antiquaires) aux céramiques domestiques, certes plus communes mais de grande qualité (fontaines, plats, poissonnières, soupières, bassinoires, passoires, bouteilles, cruches et vases divers).
Dans le village, il ne subsiste aucune trace des ateliers de poterie. Il arrive qu'en creusant le sol dans le périmètre d'une ancienne fabrique, on mette à jour des débris, voire des poteries reconstituables. Ce fut le cas à la Croix de pierre.
A la Bosquetterie (hameau du Pré-d'Auge), au début des années 2000, les services archéologiques mirent à jour une quantité importante de rebuts de fabrication. Grâce à la datation des débris, nous savons qu'un site potier était implanté à cet endroit depuis le XVe siècle. Un rôle de fouage (registre des impositions) de 1473 précise qu'en ce lieu vivait un certain Jauchim Vatier.
La toponymie rappelle le passé artistique et artisanal du Pré-d'Auge. Citons le nom de quelques potiers, hameaux, chemins et lieux d'extraction de l'argile comme La Bosquetterie, les Vattier (chemin et lieu-dit), les Godets (chemin et lieu-dit), la poterie, le chemin des potiers, la Briqueterie, Gaugy, la Tuilerie, le chemin Sevestre, le lieu-dit Vêque, Suffleur, la cour des Bouquets, le chemin à David, le manoir Gosset, la couture à cheval, la Croix de pierre, etc.
Potier
Etienne Colaud, enlumineur du 16e siècle
La poterie du Pré-d'Auge : une production abondante et très variée
4Aperçu des différentes catégories de céramiques fabriquées au Pré-d'Auge
La céramique domestique
La céramique domestique peut être répartie en quatre grandes catégories :
- L'alimentation : cuire, manger, boire, conserver
- L'hygiène, le confort, les soins
- Les activités domestiques : entretien du linge, rangement, éclairage, écriture, jardinage, actvités paysannes
- Les usages ponctuels correspondant à des productions peu courantes
source : Catalogue 'Les céramiques du Pré-d'Auge 800 ans de production".
"Ces poteries d’usage courant pourraient paraître banales si ce n’est que d’une façon innée les potiers leur donnèrent un esthétisme certain, voire une résonance exceptionnelle complétée par des glaçures
aux couleurs éclatantes vertes, jaunes, ocres qui retiennent l’attention de l’amateur d’art populaire."
Claude Lemaître
Bouteille haute
entièrement vernissée verte.
Gourdes lenticulaires fond plat, dessus largement bombé
Epoque XIXème siècle.
Channe à lait
Terre rosée à glaçure verte partielle.
Pré-d’Auge XIXe siècle
Adjugée 1750 euros le 1er octobre 2005
Folkcollection.com
Porte-dîner
Terre cuite glaçurée à l’intérieur.
Pré-d’Auge XIXe s
Pichet
Terre cuite glaçurée en vert
Pré-d’Auge XIXe s
Articles et travaux sur la céramique du Pré d'Auge
4Les potiers de la Boqueterie (hameau du Pré-d'Auge) par Arcisse de Caumont
4"Passion céramique" : un texte de Claude Lemaître, spécialiste de l'histoire de Lisieux
4Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d'Auge au XVIIIe siècle, Florence Colin-Goguel
4L'art de la terre à Manerbe et au Pré-d'Auge - Article de synthèse sur la céramique augeronne d'Etienne Deville
4Céramique du pays d'Auge, L'art de terre à Manerbe et au Pré-d'Auge, livre d'Etienne Deville, 1927
Les épis de faîtage
Deux ateliers normands, le Pré-d’Auge et Manerbe, ont fabriqué au XVIe et au XVIIe siècle ces céramiques architecturales. Elles étaient destinées à protéger et à orner les angles des toits charpentés des colombiers seigneuriaux ou les toits des manoirs.
En trois siècles de création, ces épis, réservés à une élite, vont se complexifier et prendre de la couleur.
Description de l'épi, cliquez sur la photo
Trois éléments reliés par une tige de fer invisible composent l'épi : une base carrée ornée, une partie centrale cylindrique ayant une forme de vase, une partie sommitale plus mince surmontée d’un nid de pélican. On remarque l’ornementation naturaliste : pommes de pin, fleurs, feuilles et fruits. A ce décor il faut ajouter la présence de masques de chérubins situés à la base et dans la partie centrale. La technique, - la terre cuite vernissée, c’est-à-dire couverte d’un émail plombifère, et l’ornementation - plantes et animaux -, rappellent et suggèrent l’influence de Bernard Palissy. Dans la première moitié du XVIIè siècle. Les deux familles, les Bocage et les Vattier, dominent une production qui devint alors très abondante.
Épi de faîtage du Pays d'Auge, début du XVIIe siècle.
Les pavés Joachim
Ils tirent leur nom de leur inventeur : Joachim Vattier (1622 -1709)
Vers le milieu du XVIIe siècle, un potier du Pré-d’Auge qui avait travaillé à Rouen, Joachim Vattier, imagina de fabriquer des pavés de faïence à dessins symétriques et revêtus du plus bel émail blanc, bleu, jaune, vert ou brun. On les connaissait sous le nom de "pavés Joachim" ou " pavés de Lisieux". Leur vogue fut telle que non seulement les châteaux et les manoirs normands, mais encore le Trianon de porcelaine à Versailles, détruit en 1685, furent revêtus de ces brillants carrelages. (Etienne Deville)
Joachim imagina de fabriquer, à l'aide d'une technique nouvelle et très élaborée, des pavés de faïence à dessins symétriques et revêtus du plus bel émail, blanc, bleu, jaune, vert ou brun.
Technique : Le pavé est d'abord recouvert d'un engobe blanc. Après un début de séchage, l'esquisse du décor géométrique ou floral est gravée dans cet engobe. Après une première cuisson, le pavé est prêt à recevoir ses couleurs. La juxtaposition des émaux forme une mosaïque qui ressemble fort aux céramiques de l'art hispano-mauresque. A la différence des pavés glaçurés et non faïencés du Pré-d'auge et de l'ensemble des autres centres de fabrication dont on retrouve le modèle un peu partout en France et en Europe, les pavés faïencés "Joachim" ont pour originalité cette polychromie qui en a fait une singularité régionale.
Les "pavés Joachim" étaient conçus pour orner les châteaux et manoirs normands mais aussi les édifices religieux (églises, abbayes...). Ils connurent un très grand succès. Non seulement les châteaux et les manoirs normands, mais encore le Trianon de porcelaine, détruit en 1685, furent pavés, ou eurent l’intérieur de leurs cheminées revêtu de ces brillants carrelages. Un sieur Dumont, établit à Rouen, en 1770, une manufacture de pavés dits de Lisieux ; elle fonctionna jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
(x) engobe : Glaçure ou enduit vitreux dont on revêt la faïence et la porcelaine à un certain degré de cuisson pour en dissimuler la couleur naturelle.
Joachim Vattier fournit 15 000 carreaux de pavement faïencés à Versailles
Jean Bergeret donne les informations suivantes à propos des fournisseurs du chantier royal :
"La recherche de matériaux de construction pour Versailles s'étend sur tout le territoire et concerne « le marbre, le bronze, l'argent, l'or, le plomb moulé, le plomb ciselé, le fer forgé et doré, les brocarts et tissus d'or ou d'argent, etc. ». C'est dans le cadre de cette politique que pour le Trianon de porcelaine, on utilise des faïences de Paris, de Saint-Cloud, de Lisieux ou de Rouen et que pour les bassins de Marly réalisés entre 1712 et 1714 des décors de faïence de Lisieux sont également commandés.
Les pavés de Lisieux sont ceux de Joachim Vattier [...]. Son nom est mentionné dans les comptes des bâtiments du roi pour la fourniture et la livraison en 1670 et 1671 de 11 000 carreaux de pavement faïencés pour le Trianon de Porcelaine..."
Les pavés étaient expédiés par le port de Rouen. Plus tard, à partir de 1699, les pavés de Joachim seront fournis par Branlard, faïencier à Paris, qui probablement les prenait chez Joachim ou ses successeurs.
Par la suite, Louis XIV ordonnera la destruction de l'édifice qui résistait mal à l'usure du temps. Le chantier du nouveau Trianon, ou « Trianon de Marbre », est confié à Jules Hardouin-Mansart.
Description du Trianon faite à l'époque de sa construction : murailles revêtues de faïence blanche à dessins blancs imitant la porcelaine, sol, soubassement et lambris pavés de carreaux de faïence du Pré-d'Auge, les pavés faïencés de Joachim Vattier apportaient, dans une proportion notable, l'éclat de leurs émaux à la décoration de ce palais élevé pour les plaisirs
ordinaires de la reine.
Le Trianon
Le Trianon, côté jardin
Les "suites de Palissy"
Bernard de Palissy (1510-1589 ou 1590)
Potier, émailleur, peintre, artisan verrier, écrivain et savant français. D'abord peintre-verrier (c'était aussi le métier de son père), il fait pendant une vingtaine d'années de longues recherches pour découvrir le secret de la fabrication de la céramique et de la faïence. Selon la légende, il est allé jusqu'à brûler ses meubles pour pouvoir mener à bien ses recherches, ce qui lui a valu beaucoup de problèmes avec son entourage ! En 1555, il réussit à fabriquer une poterie recouverte d'émail et réalise ensuite de nombreuses œuvres (vaisselle, sculptures, décoration de grottes, etc.). (Vikidia)
Qu'appelle-t-on "suites de Palissy" ?
Cette expression est employée pour désigner les "suiveurs" de Palissy autrement dit les céramistes qui, après la mort de Palissy, ont produit des œuvres s'inspirant des réalisations de maître.
Ce sont le plus souvent des œuvres moulées sur des modèles d'orfèvrerie, lesquels ont eux-mêmes été souvent créés à partir de gravures provenant de Hollande et des ateliers de Fontainebleau. Les scènes représentées sont souvent tirées de l'Ancien et du Nouveau Testament ou de l'histoire antique. Les "suites de Palissy" ont souvent étaient attribuées abusivement aux seuls ateliers de Fontainebleau. Or, la Fondation des Sciences du Patrimoine (placée sous la tutelle du ministère de la culture) rappelle que "La fragilité des connaissances actuelles sur ces pièces, pourtant très répandues dans les collections publiques françaises et étrangères, rend aujourd'hui leur étude approfondie indispensable."
Les fabrications augeronnes des "suites de Palissy"
Il est très probable que certaines de ces "suites de Palissy" aient été créées par les potiers augerons. Ces derniers avaient entendu parler des succès du célèbre Palissy et ils s'inspirèrent des créations du maître.
En 2000, des fouilles ont eu lieu au hameau de la Bosquetterie, commune du Pré-d'Auge. Pourquoi en ce lieu ? Parce que la famille Vattier y avait installé ses ateliers. Dans une fosse où étaient abandonnés les rebuts de cuisson, on récupéra une douzaine de fragments de "suites de Palissy". Les Vattier auraient sculpté eux-mêmes leurs sujets à partir de gravures venant de Hollande ou de l'école de Fontainebleau.
voir cartulaire, texte 1 daté de 1612
Par ailleurs citons deux témoignages de cette époque : le premier datant de 1631, du vieil historien normand, Gabriel Dumoulin : "On fait en Normandie de la poterie en beaucoup de lieux et à Manerbe, près de Lisieux, des vaisselles de terre qui ne cèdent en beauté et en artifices à celles qu’on nous apporte de Venise"; le deuxième de Du Val : "La plus délicieuse contrée de la Normandie, où l’on fait de la vaisselle de terre plus belle qu’ailleurs" (1667).
Coupe ovale Coupe aux marguerites
Terres cuites, émaillées, décor de grand feu
Manerbe, Le Pré-d'Auge
Plat à épices de forme ovale en terre cuite émaillée à décor ajouré présentant une grande cuvette ovale au centre et quatre circulaires séparées par des entrelacs et des fleurons feuillagés. Suite de Bernard Palissy, Le Pré-d'Auge, vers 1630/1650 Longueur : 26,8 cm - Largeur : 20,4 cm
Les statues
Etienne Deville (1873-1944), conservateur du musée de Lisieux :
"A partir du XVIIe siècle, les potiers de Manerbe et du Pré-d’Auge modelèrent, pour les églises de la région, des statues en terre qui ne sont pas dépourvues d’une certaine valeur artistique. Beaucoup ont été détruites, mais il en subsiste encore assez pour nous permettre de signaler cette statuaire"
"Le saint Sébastien, mutilé, de l’église de Grandouet, est une œuvre de tout premier ordre. L’artiste anonyme auquel nous en sommes redevables était un véritable sculpteur, connaissant admirablement l'anatomie du corps humain qu’il a modelé dans la perfection. La tête est fort belle, très expressive du calme et de la sérénité du martyr chrétien en face de la mort" (Etienne Deville)
"La proximité de l’abbaye du Val-Richer n’a peut-être pas été étrangère à cette nouvelle branche de l’activité de nos potiers. Il est très probable que les religieux cisterciens de ce monastère, mirent à contribution le talent de nos artisans de terre, et leur inspirèrent l’idée d’appliquer à la statuaire, l'argile plastique qu’ils avaient en abondance, au lieu de la pierre, à peu près inconnue dans la région."
Christ, église du Pré d'Auge, attribué à Joachim Vattier, 1610
Saint Sébastien, église de Tordouet
Les Vattier : potiers de père en fils
Etat civil et généalogie
"J'ay été faitte par Jacques Vattier, du Pré-d'Auge, 1771"
peut-on lire sur une fontaine fabriquée par Jacques Vattier conformément à la tradition qui voulait que les potiers signent de leur nom les pièces importantes.
Le nom de Vattier domine dans l’histoire de la céramique de Manerbe et du Pré-d’Auge. Le premier dont on ait trace, un certain Robien Vattier aurait vendu deux pièces de terre en 1501. Cette famille prit une telle importance par la suite que leur nom est demeuré attaché à l'un des hameaux du Pré d’Auge.
Les Vattier occupent, pendant la seconde moitié du 17e Siècle et le début du 18e siècle une position sociale importante dans la paroisse du Pré-d'Auge. Dans son contrat de mariage du 27 septembre 1689 avec Marie Gosset, Joachim Vattier est désigné comme "Sieur du Pray, maistre fayencier en carreaux". (voir contrat de mariage)
Il y eut trois générations de potiers à porter le nom de Joachim Vattier. Le plus renommé de la famille fut Joachim Vattier II (1622 - 1709). Il fut le créateur du fameux "pavé Joachim", il fabriqua aussi des pavés pour le Trianon de porcelaine
La dynastie des Vattier est toujours nombreuse jusqu'au début du XIXe siècle puis va diminuant progressivement sur les registres d'état civil jusqu'à la fin du siècle.
Signature de Joachim Vattier, sur l'acte de son 2e mariage en date du 27/7/1689
Compléments d'informations : la famille Vattier
4Les Vattier du Pré-d'Auge, articles publiés dans "Le Lexovien" (1937 et 1940)
4Arbre généalogique des Vattiers (16è 18è siècle)
4Actes (baptême, mariage, inhumation) concernant la famille VATTIER (paroisse du Pré-d'Auge)
Petit lexique de la céramique
4 catégories de céramiques
On distingue, par ordre croissant de dureté et de complexité technique :
- la poterie ou terre cuite, la plus ancienne, brute ou vernissée.
- la faïence est apparue dès le VIIIe siècle au Moyen-Orient. C'est une terre cuite à base d'argile émaillée ou vernissée ordinairement à fond blanc.
-La glaçure, appelée aussi émail, est un enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.
- le grès, particulièrement résistant, est composé d'une argile à très forte teneur en silice (c'est le cas des poteries de Noron)
- la porcelaine, introduite en Occident au XVIIIe siècle, à base d'une argile réfractaire et friable appelée kaolin. La porcelaine se caractérise par son exceptionnelle dureté et son aspect translucide
Sources
-
L’Art de Terre à Manerbe et au Pré-d’Auge (Bib. de Lisieux)
-
Archives départementales du Calvados
-
"Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d'Auge au XVIIIe siècle",1975, Florence Colin-Goguel
-
L’art normand par Le Chanoine Porée Correspondant du Ministère de l'Instruction Publique
-
Cahiers Léopold Delisle, Volumes 31 à 34
-
Société historique de Lisieux
-
"Versailles, le chantier de Louis XlV, 1662-1715 "de Frédéric Tiberghien, Éditions Perrin, Paris, 2002
-
Revue de l'Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise
-
Histoire de Lisieux: ville, diocèse, et arrondissement, Volume 2, par Louis Du Bois
-
Dossier pédagogique, musée de Louviers
-
Petite histoire des pavés de faïence au Pays d'Auge, entreprise Fauvel
-
Folkcollection.com
-
Musée de Normandie Caen
-
Les céramiques du Pré-d'Auge 800 ans de production (musée de Lisieux)
-
Lisieux L'an MIL, essai de reconstitution
Les céramiques du Pré-d'Auge
800 ans de production
Publié en 2004
En vente au Musée de Lisieux
Tél. : 02 31 62 07 70
BIBLIOGRAPHIE
_________________________
Extrait de la bibliographie sur les céramiques de la Société Historique de Lisieux
-
BENTZ 1986.1
Bruno BENTZ.- Des pavés de Lisieux au Château de Marly, s.l.s.n., février 1986, multig. 210×297, 14 p.
-
BENTZ 1986.2
Bruno BENTZ.- « Des pavés de Lisieux au château de Marly », PA, 36, N° 12, Décembre 1986, pp. 5-14
-
BENTZ Bruno, Marly, les Bassins de Faïence, Marly, septembre 1987, multigr., 210 x 297, 122 p., ill. n.b et coul.
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BORDEAUX 1848
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CAILLAUD et LAGNEL 1965
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COLIN-GOGUEL 1975
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COTTIN M. 1990.2
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COTTIN M. 1991.2.
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COTTIN Michel dir., La Céramique en Normandie centrale du Moyen Age au XXe siècle dans Catalogue de l’exposition Potiers-Tuilliers-Briquetiers. La Céramique en Normandie Centrale dans Histoire et Traditions populaires du Canton de Saint-Pierre-sur-Dives, N° 38, Juin 1992, pp. 37-52
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DEVILLE 1919
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DEVILLE 1922
Etienne DEVILLE.- « A propos de l’Exposition des Arts appliqués de Caen. L’Art de terre à Manerbe et au Pré-d’Auge ». Journal de Rouen, 13 octobre 1922
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DEVILLE 1935
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DIOT 1990
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LEFEVRE 1935
abbé A. LEFEVRE.- « La céramique du Pré-d’Auge », Cahiers de haute et Basse-Normandie, n° 1, mars 1935; n° 2, juin 1935; n° 3, automne 1935; n° 4, hiver 1935/1936; n° 5, printemps 1936; n° 6, été 1936; nos 7 et 8, automne-hiver 1936
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LE FORT 1913
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LEMAITRE 1982
Claude LEMAITRE.- « Les poteries du Pré-d’Auge », L’Estampille, N° 141, janvier 1982, pp. 31-39
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LEMAITRE Claude : Les ateliers de poterie de l’arrondissement de Lisieux et l’enquête des préfets sous le 1er empire. BShL n°36, Sept.1996
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LEMAITRE Claude :La faïence du Pré-d’Auge une tentative avortée Bull. Foyer du Billot n°56, Déc. 1996.
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LEMAITRE Claude : Le rôle des Vattier et de Dominique Georges dans l’ornementation des églises du Pré d’Auge au XVIIIe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot n°58 Mai 1997.
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LEMAITRE Claude : Les céramiques du Pré-d’Auge. Bulletin du foyer rural du Billot n°65 mars 1999.
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LEMAITRE Claude : A propos des collections d’Arthème Pannier et de la décoration de l’église du Pré-d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n°66, juin 1999.
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LEMAITRE Claude : Les céramiques du Pré-d’Auge. Bulletin du foyer rural du Billot n°65 mars 1999.
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A. MONTIER.- « La poterie normande au Trianon de Porcelaine » Revue de l’Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 4e année, III, pp. 183-195, ill. ; et t. à p., Versailles, Brunand, 1902
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MONTIER 1904.1
A. MONTIER.- » Etudes de céramiques normandes. Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe » Réunions de la Société des Beaux-arts des départements, 1904, t. XXVIII, pp. 75-103 ; Paris, Plon-Nourry, 1904
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NOLHAC P. de, « Le Trianon de Porcelaine » Revue d’Histoire de Versailles, 1911
« Le Pré-d’Auge – La Couture au Cheval – (Fouille de sauvetage) », Ann. de Norm, 31 – 4-1981, p. 354
« L’Installation d’une clôture à la limite des parcelles 385 et 386 D amena la découverte d’un dépotoir riche en fragments de » poteries du Pré-d’Auge ». Les formes, la pâte des récipients indiquent une production du dernier quart du XVIII° siècle. (Responsable de la fouille : Claude LEMAITRE) »
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RAULT, 1972
Fernand RAULT, « L’art de la céramique au Pré-d’Auge et à Manerbe », PA, 22, N° 9, Septembre 1972, pp. 9-16
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RAULT Fernand, « Le potier de l’évêque de Lisieux », PAR 30, N° 1, Janvier 1980, pp. 15-16
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RIVIERE PRE-D’AUGE 1977
Richard de LA RIVIERE PRE-D’AUGE.- Le Pré-d’Auge: Notes d’histoire et Pèlerinage, Le Pré-d’Auge, Chez l’Auteur, 1977, multigr.,
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SIMON Georges-Abel, « La céramique du Pays d’Auge », Le P.A. (j.), 1 juin 1927; Bull. Bibl. et Crit. d’Hist. de Norm., 3, août 1927, pp. 287-288 (c.r. de: DEVILLE Etienne, La céramique du Pré-d’Auge
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THIRON Denis : La production de céramique dans la région lexovienne. BShL n° 45, décembre 1999.
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THIRON Denis : L’atelier de poterie de La Bosqueterie (commune du Pré-d’Auge) BShL n°48, mai 2001